La maison aux 67 langues

  • Salle
    La Grande Licorne

Du 5 mars
au 23 mars 2019

Durée : 1h40

Production Pas de panique en codiffusion avec La Manufacture

Texte
Jonathan Garfinkel

Traduction
François Archambault

Mise en scène
Philippe Lambert

Avec Violette Chauveau, Frédéric Desager, Daniel Gadouas, Ariel Ifergan, Alice Pascual, Gabriel Szabo et Mounia Zahzam

Assistance à la mise en scène
Andrée-Anne Garneau
Décor
Jonas Veroff Bouchard
Costumes
Linda Brunelle
Éclairages
Julie Basse
Musique
Jeannot Bournival

Durée du spectacle: 1h40 sans entracte

Supplémentaires les mardis 12 et 19 mars à 13h30

À Jérusalem, Abu Dalo, intellectuel palestinien, et Shimon, militaire israélien, se disputent la propriété d’une maison qui, jouissant du don de la parole, s’est promise aux deux hommes dans des circonstances différentes. Réunis par un étrange hasard et soucieux de préserver leur propre histoire, ils tisseront un lien à la fois tendu et mystique. Puis viendra la rencontre improbable de leurs enfants respectifs : Suha, adolescente cinglante et rebelle, et Alex, jeune homme idéaliste persuadé de pouvoir régler le conflit au Moyen-Orient par l’entremise de la Révolution du cunnilingus.

Une maison et un chameau qui parlent, un bébé qui flotte sur les eaux du Jourdain, un ado qui veut modifier l’ADN du monde par l’entremise d’un grand orgasme cosmique ; voilà autant de prémisses pour aborder le conflit israélo-palestinien dans une perspective nouvelle et théâtrale. Le ton tantôt absurde, tantôt sarcastique du texte de Jonathan Garfinkel ne prend jamais parti. Il tente plutôt d’ouvrir une brèche lumineuse et d’insuffler un peu d’espoir dans cette triste pluie de mortier. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour protéger notre histoire et notre territoire ? La nouvelle génération saura-t-elle transcender la peur et la colère de la précédente ?

Présentée en lecture publique à La Licorne lors de l’édition 2015 de La Dizaine de La Manufacture, La maison aux 67 langues ( House of Many Tongues ), de l’auteur canadien Jonathan Garfinkel, a été en nomination pour le prix du Gouverneur général en 2011. Traduite par François Archambault, la pièce est mise en scène par Philippe Lambert, qui a récemment signé celles de Psychédélique Marilou et Baby-sitter.