Le cellulaire d’un homme mort

  • Salle
    La Grande Licorne

Du 20 janvier
au 14 février 2014

Durée : 1h15

Texte
Sarah Ruhl

Traduction
Fanny Brit

Mise en scène
Geoffrey Gaquère

Assistance à la mise en scène
Stéphanie Capistran-Lalonde

Avec Félix Beaulieu-Duchesneau, Patrick Goyette, Johanne Haberlin, Christiane Pasquier et Isabelle Roy

Décor
Simon Guilbault
Costumes
Marc Sénécal
Éclairages
Étienne Boucher
Musique
Nicolas Basque

La sonnerie incessante d’un cellulaire résonne dans un café.

Une femme, Jean, en a assez et interpelle Gordon, le propriétaire du téléphone. Or, cet homme est mort. Prise d’une impulsion, elle répond aux appels et se met en tête d’apaiser la douleur des proches de cet homme. Le hic : Gordon n’était pas un homme bon. Son spectre donnera du fil à retordre à Jean, qui se verra dépassée par son altruisme, elle qui voulait seulement recréer un certain équilibre moral dans le monde ( ! ) Mission ? Folie passagère ?

Le cellulaire d’un homme mort explore le rapport passionnel que nous entretenons avec la technologie, notamment à travers les téléphones dits intelligents. Qu’est-ce qui nous rassure à ce point dans la présence de notre entourage lorsqu’on le côtoie virtuellement, alors qu’on passe une bonne partie de notre vie à éviter ce même entourage « en personne » ? Cette comédie surréaliste nous pose la question du sens que nous donnons à la mort, dans une société qui ne l’a jamais autant occultée.

Le Théâtre Debout est de retour à La Licorne avec cette pièce de Sarah Ruhl, une auteure américaine jouée et traduite internationalement. Dead Man’s Cell Phone a été créée en 2007 à Washington, puis montée en 2008, simultanément à New York et à Chicago. La traduction est signée Fanny Britt et la mise en scène Geoffrey Gaquère, qui dirigeait l’an dernier la pièce Amour/Argent, présentée à La Petite Licorne.