CRÉEZ DES SOUVENIRS AVEC NOUS

Crédit : Jacinthe Perrault

La campagne de financement annuelle du Théâtre La Licorne est officiellement lancée ! Nous faisons appel à votre générosité afin de soutenir la création d’œuvres théâtrales percutantes, accessibles et résolument contemporaines. Notre espérons atteindre 200 000$ avant le 31 mai 2024.

Votre soutien est essentiel afin de nous permettre de poursuivre nos activités artistiques et d’ainsi générer des souvenirs impérissables pour les artistes qui se produisent en nos murs autant que pour le public qui est témoin de moments théâtraux marquants.

Chaque don soutient directement les activités de notre théâtre et contribue au développement de paroles singulières et authentiques. En nous appuyant, vous rendez possible les créations de La Manufacture, compagnie dirigeante de La Licorne. Vous nous permettez également d’offrir des bourses d’écriture aux auteurs et autrices de chez nous et de poursuivre notre engagement envers les artistes de la relève en leur offrant des espaces de création, d’exploration et de diffusion à faibles coûts.

Vous êtes un des maillons importants dans la chaîne de production d’une œuvre théâtrale. Devenez créateur et créatrice de souvenirs et aidez-nous à créer ces images mémorables et uniques qui forgeront les artistes et les spectateurs et spectatrices d’aujourd’hui et de demain.

Marie-Hélène Thibault, marraine d’honneur de la campagne, vous invite à soutenir La Licorne à votre façon. Chaque geste compte et nous permet de continuer à vous offrir du théâtre inoubliable.

Merci infiniment pour votre soutien!

Ne le dites pas aux autres (je suis pigiste) mais La Licorne est mon théâtre préféré. Je la considère un peu comme ma deuxième maison. Parce que j’y ai souvent joué, avec bonheur, mais aussi parce que comme spectatrice je la fréquente assidument depuis plus de trente ans, avec autant de bonheur! J’y ai vécu de grandes émotions, j’y ai beaucoup ri et j’ai souvent été choquée, dans le bon sens du terme! J’ai vibré devant et parmi son public curieux, fidèle et intelligent. J’ai aimé traîner au bar après les spectacles pour discuter de ce qu’on venait de vivre. Je connais pratiquement tous les racoins de ce théâtre et si je ne connais pas les prénoms de tout le monde dans l’équipe, c’est juste parce que je suis vraiment poche là-dedans…

Je repense à mon rendez-vous avec ce lieu magique. Quand nous avons présenté La Montagne, à la Petite Licorne (c’était en 2000, bien avant les rénovations), la petite salle et le bar ne faisaient qu’un. Il n’y avait pas de coulisses, mon collègue Luc Bourgeois devait donc se coucher derrière la scène 20 minutes avant la représentation pour surprendre le public. Moi, je partais du fond de la salle et devais me frayer un chemin entre les tables pour le rejoindre. Le soir de la première, l’auteur, François Archambault, était assis tout au fond, sur un tabouret, dos au bar sur lequel trônait un chandelier à plusieurs branches. Impressionnant avec ses chandelles allumées. J’attendais pour faire mon entrée quand j’ai senti l’odeur de roussi et vu la flamme : la chevelure de François venait de prendre en feu! Heureusement, il s’en est rendu compte à temps et nous avons été quittes pour une petite frousse et une mèche plus courte! Mais s’il avait fallu que le feu prenne, je me dis que j’aurais pu perdre à la fois mon chum, certains de mes plus beaux rôles et le lieu qui lui permettrait de naître comme auteur de théâtre! J’ai pas pantoute le sens du drame…

En 2003, jouer La société des loisirs (dans la grande salle cette fois-ci), a été l’occasion de voir ce qui faisait la qualité des productions de La Manufacture, grâce à la direction artistique de Jean-Denis Leduc. Le grand soin qu’il apportait à l’accompagnement de l’écriture, le choix de l’équipe, la présence constante lors des répétitions importantes, de l’entrée en salle, des sessions de notes. Il était un interlocuteur important, un gardien du sens au moment où le spectacle est le plus fragile, juste avant de prendre son envol. Cette qualité de présence n’a pas diminué par la suite, lorsque Denis Bernard a pris sa relève. Lors de la création de Dix quatre, la saison dernière, Philippe Lambert, qui occupe maintenant ce poste, a été d’un grand secours, alors que nous cherchions encore le ton de la pièce, quelques jours avant la première. Il a été à son tour cet interlocuteur si précieux par son écoute, ses conseils, sa confiance.

En 2014, après une représentation de Tu te souviendras de moi, une amie, qui n’avait jamais mis les pieds à La Licorne, s’était exclamée à son compagnon : « Tu vois, ÇA j’aime ça comme grandeur de salle, je vois les yeux des acteurs, le propos me touche, pis je ne me suis pas ennuyée une seconde! ». C’est cette proximité, ce soin apporté au propos, cette accessibilité sans compromis qui me rendent fière d’être marraine d’honneur et de redonner à la formidable compagnie qui a contribué à faire l’artiste que je suis aujourd’hui!

 

Marie-Hélène Thibault, comédienne et marraine d’honneur de la campagne de financement

Pourquoi soutenir La Licorne?
  • Pour devenir complice d’un lieu où foisonne les projets artistiques ;
  • Pour encourager l’émergence de nouvelles voix et le rayonnement des voix établies ;
  • Pour permettre la circulation de paroles fortes portées par des artistes authentiques vers un public passionné ;
  • Pour que les créateurs puissent développer et présenter leurs œuvres dans les meilleures conditions qui soient.

Votre soutien nous permet de réaliser de grandes choses à chaque saison :

  • Plus de 300 représentations ;
  • Le maintien de tarifs accessibles pour tous ;
  • La création de 2 à 3 productions maison par année ;
  • Le soutien artistique et financier d’une douzaine de compagnies en codiffusion ;
  • 4 résidences d’écriture permettant à divers auteurs et autrices de développer leurs idées ;
  • L’appui d’une compagnie en résidence.

Hautement fréquenté, La Licorne est un lieu dynamique, un incontournable carrefour de la création théâtrale qui brille à travers le pays comme à l’étranger. Un acteur majeur dans le développement de notre dramaturgie.

Merci d’être là, tout près de nous.