Mireille Métellus

Crédit photo: Annie Éthier

La feuille de route de Mireille Métellus – fière de ses racines, engagée et passionnée par son métier – est impressionnante. Au théâtre, elle a participé à plus d’une trentaine de productions en près de 40 ans. Parmi celles-ci, notons Le bruit et la fureur, d’après le texte de William Faulkner, du Théâtre de l’Opsis, mise en scène par Luce Pelletier, ainsi que plusieurs participations au Festival international de littérature (FIL), dont l’événement Je suis un pays rêvé, orchestré par Martin Faucher (2011). Au Festival TransAmériques, on l’a vue dans Trois de Mani Soleymanlou. Elle a également joué sous la plume de ce dernier dans Neuf (titre provisoire), au Théâtre d’Aujourd’hui (2019). La même année, elle faisait un passage remarqué sur la scène de Duceppe pour la pièce Héritage, de Lorraine Hansberry. En 2020, elle s’est démarquée dans le laboratoire Quel dernier grand conflit pour satisfaire la haine entre les hommes?, un spectacle de l’homme de théâtre haïtien Guy Régis Jr., présenté au Prospero.

En 1993, elle est de passage à Cannes pour présenter le film L’Homme sur les quais, de Raoul Peck, une coproduction France-Québec-Haïti. Ses passages sur les écrans, grands comme petits – d’Un dimanche à Kigali de Robert Favreau, d’après l’œuvre originale de Gil Courtemanche (2005), à L’âge de braise de Jacques Leduc, en passant par la série américaine écoutée mondialement « E.R. » –, restent gravés dans la mémoire du public. À la télévision québécoise, elle a notamment brillé dans Trauma, 30 vies, Unité 9 et Hôtel.