Pas peur des fleurs

Crédit photo: Charline Clavier

Que la mine grave des autrices ne vous berne pas, « La disparition de Jeanne Zi » tient plutôt d’Aristophane que d’Euripide. Leur formation académique, en histoire de l’art, en muséologie, en littérature et en philosophie est à blâmer pour cette référence aux dramaturges grecs. Dans la saynète qu’elles ont composée pour la 12e édition de Porte-Voix, c’est avec un ton léger qu’elles abordent des thèmes qui leur sont chers : les célébrations et les honneurs, mais aussi l’oubli. La question consiste à savoir : comment déterminer qui les mérite? Flavie Chevalier et Alice Perron-Savard [elles] ont quatre mains depuis plusieurs années déjà. Le collectif Pas peur des fleurs (titre de travail) était une évidence de longue date. « La disparition de Jeanne Zi » en constitue l’acte de naissance.