Claude Poissant

Crédit: Jean-François Brière

Metteur en scène, auteur et comédien Claude Poissant est directeur artistique du Théâtre Denise-Pelletier depuis le printemps 2014. Auparavant, il assurait la codirection artistique avec Patrice Dubois depuis 2006 du Théâtre PÀP qu’il a cofondé 25 ans auparavant.

On doit à Claude Poissant les mises en scènes de nombreux textes contemporains parmi lesquels Le Traitement de Martin Crimp et Tristesse animal noir de Anja Hilling. Il a aussi plongé dans le répertoire, relisant Lucrèce Borgia et Marie Tudor de Victor Hugo, Le Prince travesti et le Triomphe de l’amour de Marivaux, L’avare de Molière mais aussi entre autres des œuvres de Hamsun, Williams, Calderon, Pirandello, Musset et en 2018, de Michel Tremblay, Bonjour, là, bonjour, au Théâtre Denise-Pelletier.

Il est surtout le metteur en scène de très nombreuses créations d’écritures d’ici québécois, dont celles de Louise Bombardier, Geneviève Billette, Jasmine Dubé, Hélène Pedneault, François Létourneau, David Paquet, sans omettre La nuit du 4 au 5 de Rachel Graton, Tom à la ferme de Michel Marc Bouchard, Je voudrais me déposer la tête de Jonathan Harnois, Mutantès avec Pierre Lapointe, L’Origine de mes espèces de Michel Rivard, cinq œuvres de Larry Tremblay dont Le Ventriloque et L’Orangeraie, et trois pièces de Fanny Britt dont Bienveillance et Hurlevents. En 2013 il créait Cinq visages pour Camille Brunelle de Guillaume Corbeil, produit par le PàP, présenté avec grand succès à Montréal, à Québec et en France après 20 représentations au off d’Avignon. Sa plus récente création fut au Quat’sous en octobre 2019, avec l’auteur Étienne Lepage pour la création de Le Ravissement dont il avait mis en scène le mémorable Rouge Gueule en 2009. Parmi les textes qu’il a écrit et mis en scène, il y a Passer la nuit, Si tu meurs je te tue, Les enfants d’Irène et adapté de Kafka et qu’il a créé en septembre 2021 au TDP, La métamorphose. Le travail de Claude Poissant fut récompensé de nombreuses fois dont le Prix Gascon-Thomas de l’École nationale de théâtre (2011) et le Prix Reconnaissance de l’UQÀM pour son apport exceptionnel à la scène théâtrale québécoise (2008).