Daniel Gadouas

Crédit: Catherine Faucher

Le théâtre a toujours été présent dans la vie de Daniel Gadouas qui s’est distingué, en début de carrière, dans les pièces Equus (1976) de Peter Shaffer et Pièce à deux (1977), présentées au TNM, sans oublier Tit-Coq de Gratien Gélinas, où il tient le rôle-titre. Depuis, il a joué dans grand nombre de pièces, notamment Le Cid de Corneille (1999), Faire des enfants d’Éric Noël (2011), Le Vertige d’Evguénia Guinzbourg (2014) ou encore L’écolière de Tokyo de Jean-Philippe Lehoux (2016). À La Licorne, il a performé dans trois productions de La Manufacture : Gagarin Way de Gregory Burke (2003), Avaler la mer et les poissons de Sylvie Drapeau et Isabelle Vincent (2005) et Le Pillowman de Martin McDonagh (2009). On a aussi pu le voir dans La Maison aux 67 langues de Jonathan Garfinkel (2019), une production de la compagnie Pas de Panique.

C’est toutefois à la télévision que sa carrière a débuté, en 1963, dans le célèbre téléroman Rue de l’Anse, puis dans Rue des Pignons. Figure incontournable du paysage télévisuel, on l’a vu dans Le temps d’une paix, Omertà, Unité 9, Au secours de Béatrice, Une autre histoire. La critique a salué son talent dans Rimbaud, l’homme aux semelles de vent, un spectacle solo de poésie autour d’Arthur Rimbaud qu’il a lui-même mis en scène. Au cinéma, il a notamment tourné dans Portion d’éternité de Robert Favreau (1988), Gaz Bar Blues de Louis Bélanger (2003), Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau (2011) et Paul à Québec de François Bouvier (2015).