François Archambault récipiendaire de la bourse Jean-Denis Leduc

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C’est avec joie que La Manufacture remet la Bourse Jean-Denis Leduc, accompagnée d’un montant de 15 000 $, à François Archambault, qui amorcera, dès l’automne prochain, et pour les deux saisons à venir, une résidence d’écriture à La Licorne.
Cette bourse, baptisée en l’honneur de Jean-Denis Leduc, fondateur du Théâtre La Licorne et de La Manufacture, est attribuée depuis plus de dix ans à un·e dramaturge en résidence. Elle s’inscrit pleinement dans la mission de la compagnie, qui vise à être un espace de développement et de stimulation propice à l’émergence de nouvelles œuvres théâtrales.
François Archambault, diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en 1993, est l’auteur d’une vingtaine de pièces, dont plusieurs ont été portées à la scène au Canada et en Europe. En 1998, il reçoit le prestigieux prix du Gouverneur général du Canada pour 15 secondes. Plus récemment, Pétrole a été présentée chez Duceppe au printemps 2022, tandis que Faire le bien, coécrite avec Gabrielle Chapdelaine, prenait l’affiche au Rideau Vert à l’automne 2024. Sa plus récente œuvre, Possessions, était programmée ce printemps aux 5 à 7 de La Licorne.
Dans le cadre de nos résidences d’écriture, François Archambault a précédemment signé des œuvres marquantes dont La société des loisirs (2003) pour laquelle il décroche le Masque du texte original, Tu te souviendras de moi (2014), qui lui vaut le prix Michel-Tremblay, ainsi que Une mort accidentelle (2017).
« Il y a environ 25 ans, Jean-Denis Leduc m’invitait à écrire pour La Manufacture. Je suis très heureux et touché de recevoir aujourd’hui la bourse qui porte son nom et d’écrire une nouvelle pièce pour la compagnie. J’aime La Licorne et je m’y sens chez moi, autant en tant qu’artiste que spectateur. » souligne l’auteur.
De quoi sera faite la prochaine pièce de François Archambault? « Elle risque d’être drôle et dramatique. De questionner l’intime et le social. » Pour cette nouvelle résidence, le dramaturge souhaite écrire un texte qui saura le surprendre, et aussi surprendre les spectateur·rices : « Le temps m’a appris qu’il valait mieux s’attaquer à un projet qui ne ressemble pas à ce qu’on a déjà fait. C’est plus excitant d’écrire en n’ayant pas la certitude qu’on va y arriver. Ça prend une dose de vertige pour se lancer. Alors, je cherche encore l’idée un peu folle qui allumera l’étincelle… » Avec un clin d’œil, il ajoute: « Si vous avez des suggestions, je serai au bar de La Licorne. » L’invitation est lancée!
Une bourse, plusieurs récipiendaires
Au cours de la dernière décennie, plusieurs dramaturges ont bénéficié de la Bourse Jean-Denis Leduc : Pierre-Michel Tremblay, Jean Marc Dalpé, Jean-Philippe Lehoux, Rébecca Déraspe, Simon Boudreault, Phara Thibault, Catherine Léger, Nathalie Doummar et François Ruel-Côté, qui poursuivra la saison prochaine sa résidence amorcée en 2024.
La Licorne : incubateur de nouvelles œuvres
Le théâtre offre également des résidences d’écriture aux compagnies théâtrales, accompagnées d’une bourse de 5000 $ sur deux ans. Cette saison, La Licorne accueillera La Messe basse, qui développera une pièce sous la plume d’Érika Soucy. Quant à Maxime Beauregard-Martin, il achèvera sa résidence au printemps 2026 avec sa compagnie DuBunker.
Par ailleurs, le théâtre accueillera de nouveau deux auteur·rices de la relève. Cette résidence d’un an s’accompagne d’une bourse de 5000 $ attribuée à chacun·e des dramaturges, qui auront l’opportunité de présenter une lecture publique de leur texte en clôture de saison.
Photo: Suzane O’Neill