Maryse Warda

Née en Égypte où elle passe son enfance, Maryse arrive à Montréal à l’âge de 9 ans où elle apprend l’anglais en regardant la série Happy Days. En 1991, Pierre Bernard, alors directeur du Quat’Sous, lui offre la chance d’effectuer sa première traduction, Traces d’étoiles, de Cindy Lou Johnson. La pièce est couronnée d’un tel succès qu’elle marque le début d’une carrière aussi inespérée qu’inattendue.
Depuis, elle a signé plus de soixante-dix traductions d’auteurs contemporains nord-américains, britanniques, écossais et irlandais. Son travail sur la série Motel de passage, de George F. Walker, reçoit en 2000 le Masque de la traduction et est en lice pour un prix du Gouverneur Général, mais c’est sa traduction de Toxique ou L’incident dans l’autobus, de Greg MacArthur, qui lui vaut cet honneur en 2011.
Elle est très fière d’avoir collaboré avec des metteurs en scène parmi les plus réputés : Martine Beaulne, René Richard Cyr, Serge Denoncourt, Martin Faucher, Marie-Thérèse Fortin ou Claude Poissant, mais aussi de pouvoir compter sur de nouvelles « fréquentations » : Hugo Bélanger, Sophie Cadieux, Sébastien David et Brigitte Poupart.
Plusieurs de ses traductions sont publiées — L’Homme laid (Boréal), la série Motel de passage (VLB éditeur) et Traces d’étoiles (LUX) — ou portées à l’écran par les réalisateurs Claude Desrosiers (Traces d’étoiles) ou Louis Bélanger (Le génie du crime).
Au cours de la saison 2024-2025, elle a signé les traductions des pièces La Machine de Turing, de Benoît Solès, Jamais, toujours, parfois, de Kendall Feaver, Anatomie d’un suicide, de Alice Birch, Sa dernière femme, de Kate Hennig et Libert de Gemma Brió.
Mise à jour : Mai 2025