Maryse Warda
Née en Égypte où elle passe son enfance, Maryse arrive à Montréal à l’âge de 9 ½ ans où elle apprend l’anglais en regardant Happy Days. En 1991, le directeur du Quat’Sous, Pierre Bernard, non content d’en faire son adjointe, lui offre également la chance d’effectuer sa première traduction, Traces d’étoiles, de Cindy Lou Johnson. La pièce est couronnée d’un tel succès qu’elle marque le début d’une carrière aussi inespérée qu’inattendue.
Depuis, elle a effectué plus de 75 traductions. Son travail a contribué à faire connaître au public francophone québécois de nombreux auteurs canadiens, tels que Daniel Brooks, John Mighton, Morris Panych, Erin Shields et George F. Walker. Elle a également traduit des auteurs américains, britanniques, écossais et irlandais : Christopher Durang, Margaret Edson, David Greig, David Hare, David Mamet, Douglas Maxwell, Harold Pinter, Philip Ridley et Simon Stephens.
Son travail sur la série Motel de passage, de George F. Walker, reçoit en 2000 le Masque de la traduction et est en lice pour un prix du Gouverneur Général, mais c’est sa traduction de Toxique ou L’incident dans l’autobus, de Greg MacArthur, qui lui vaut cet honneur en 2011.
Plusieurs de ses traductions ont été publiées – L’Homme laid (Boréal), la série Motel de passage (vlb éditeur), Bye Bye Baby (L’instant scène), Traces d’étoiles (Lux), Toxique (Dramaturges éditeurs) – ou portées à l’écran par de réalisateurs chevronnés tels que Claude Desrosiers (Traces d’étoiles) et Louis Bélanger (Le Génie du crime).
Mise à jour : Mai 2024