Maryse Warda

J.-S. Denommé

C’est en 1992 que Maryse Warda signe sa toute première traduction pour le Théâtre de Quat’Sous : Traces d’étoiles de Cindy Lou Johnson. Au cours de sa carrière, elle a traduit plus de 70 pièces d’auteurs contemporains nord-américains et britanniques, dont Margaret Edson (Wit), David Ives (Variations sur un temps, La Vénus au vison), David Mamet (Le cryptogramme, Race), Simon Stephens (Le bizarre incident du chien pendant la nuit) ou Tom Schulman (La société des poètes disparus). Son travail sur la série Motel de passage, de George F. Walker, reçoit en 2000 le Masque de la traduction. Pour sa traduction de Toxique ou L’incident dans l’autobus, de Greg MacArthur, elle remporte le prix du Gouverneur général en 2011. Fidèle collaboratrice de La Manufacture, elle a notamment réalisé la traduction des pièces Yellow Moon et Les événements, de David Greig, Ce moment-là de Deirdre Kinahan et Des promesses, des promesses de Douglas Maxwell. Outre son adaptation québécoise de Fairfly, signalons celles des comédies Le Prénom et Les Choristes, présentées à Juste pour rire.

Pour La Licorne, elle signait récemment la traduction des pièces Le Nœud, de Johnna Adams (2022), Un violon discordant, de Anthony Black d’après Yann Martel (2022), et Stop Kiss, de Diana Son (2023). Pour le Rideau Vert, elle a traduit Vania & Sonia & Macha & Spike, de Christopher Durang (2022) et Une maison de poupée, 2e partie, de Lucas Hnath (2023), sans oublier Le Garçon de la dernière rangée, de Juan Mayorga, pour le Théâtre Niveau Parking.